lundi 28 mai 2012

cléο de 5 à 7 (1962) 1/9, agnès varda

j'ai entendu, cet après midi, une interview d'Agnès Varda à propos de ses films et en particulier à l'occasion de la restauration du film Cléo de 5à 7 .  Cela m'a rendue curieuse de regarder un petit bout de ce film, et puis  j'ai eu envie de dérouler tout le fil ....

A la fin de chaque partie, on peut cliquer une une autre plage du film... et ainsi de suite, jusqu'au bout des 90 minutes de la vie de cette jeune femme  en attente d'un résultat d'examens médicaux qui ne s'annoncent pas bons pour elle.  Nous la suivons donc pendant 90 minutes sans interruption, dans la continuité de cette attente.  Peu à peu, ses yeux se posent sur une autre qu'elle même et elle regarde la vie autour d'elle.  On y voit Michel Legrand,  un modèle dans l'atelier d'un sculpteur etc...  On y entend beaucoup de chansons  et on y voit bien des tableaux...

C'est captivant, très intéressant et beau !
à vous de voir ...

4 commentaires:

Marcel a dit…

C'est très beau cette entrée en matière : plan en plongée sur la fébrilité des mains tirant les cartes... Dommage qu'ensuite on perde la couleur après cette intro assez baroque.
Qui est cette actrice?

Marcel a dit…

C'est très beau cette entrée en matière : plan en plongée sur la fébrilité des mains tirant les cartes... Dommage qu'ensuite on perde la couleur après cette intro assez baroque.
Qui est cette actrice?

Marcel 2 a dit…

oups, j'ai doublé le message, désolé!

Flo Laude a dit…

J'ai aussi été conquise par la belle idée de "tirer les cartes" pour poser la situation : passé, présent, avenir! Ces personnages ont, il est vrai, un destin. Tous les aspects d'une tragédie aussi: Le destin est connu dès le début et l'on voit le personnage se démener avec la issue fatale, pour s'en distraire, ou pour l'apprivoiser. C'est beau cette façon de se tourner vers les autres, alors.

Au contraire de toi, Marcel, j'aime le choix du noir est blanc. La photo est très belle ! Le noir et blanc crée une "unité" supplémentaire à ce parcours resserré dans la durée et l'espace.

Cette actrice, c'est Corinne Marchand, elle avait été repérée sur un autre tournage où elle faisait de la figuration, par Agnès Varda, superbe !
le film est tourné en 1962