vendredi 26 mai 2017

Seasick Steve, Espace Julien, Marseille ( 23 mai 2017)



La salle de l'Espace Julien était comble pour accueillir Seasick Steve et son batteur, qui, à deux,  produisent un son plein, rythmé et généreux ! Il s'est étonné d'un public si nombreux alors qu'il n'était jamais venu à Marseille auparavant ... Un public quelque peu "wild" par moments ... (je confirme; "wild" et même parfois "lourdingue"!).  Côté scène, Seasick Steve est  chaleureusement sympathique et il offre tout ce qu'il peut au public ... Il invite une spectatrice à le rejoindre sur scène pour lui chanter personnellement sa ballade sentimentale, et repart ensuite de plus belle dans des morceaux diablement énergiques, les amplis jetant le son au maximum...
Quelqu'un (du Rugby Club de Six-Fours (je l'en remercie)) a filmé la première partie du concert et l'a mise en ligne sur youtube. On peut y accéder par ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=ipcZRmUfT8M

Post-scriptum : pour Maurice !

jeudi 18 mai 2017

Ce cher Baudelaire

Les Fleurs du Mal - 1857



Ciel brouillé
On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;
Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.

Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,
Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.

Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !

Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ? 
poème inspiré par Marie Daubrun 
Le Poison
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
      D'un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d'un portique fabuleux
      Dans l'or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.


L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes,
      Allonge l'illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
      Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l'âme au delà de sa capacité.


Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
      De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers...
      Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.


Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
      De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remords,
      Et charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort!

poème inspiré par Marie Daubrun 

XXXVII 
 "Que diras-tu"
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire,
Que diras-tu, mon coeur, coeur autrefois flétri,
A la très-belle, à la très-bonne, à la très-chère,
Dont le regard divin t'a soudain refleuri ?

[...]

John Cale, "Fear is a man's best friend"

John Cale,   "Fear is a man's best friend", album Fear, 1974

lundi 15 mai 2017

Noir Désir, "A ton étoile" - 1997


Julien Clerc, "Ma préférence" - 1978

juste un souvenir d'enfance. J'adorais cette chanson quand elle est sortie.


Serge Gainsbourg, "Boomerang" - 1975



Un enregistrement studio qui n'a été révélé qu'en 2000 par une reprise d'Etienne Daho

"Comme un Boomerang" , avec Dany


Serge Gainsbourg, Initial BB - 1968



Françoise Hardy, "Mon amie la rose"



Dans la tradition du carpe diem de la Renaissance ....

Pierre de Ronsard (1524 - 1585)
Mignonne, allons voir si la rose



Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait  déclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vôtre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vôtre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

              A Cassandre 

"Le tourbillon de la vie", chanson extraite de Jules et Jim de François Truffaut, 1962 - Jeanne Moreau


Boris Vian, la complainte du progrès, 1956

... inventaire visionnaire !

dimanche 14 mai 2017

Exposition Denise Fernandez Grundman, galerie Vincent Bercker

Vendredi soir, 12 mai, on a retrouvé Denise Fernandez Grundman, chez Vincent Bercker, pour le vernissage de l'exposition de ses dessins et gravures, après la publication d'une monographie de son travail. 
L'exposition est à voir jusqu'au 27 mai.  


 Denise Fernandez Grundman, Pablo Fernandez ( son mari) et Georges Guye

La monographie, Denise Fernandez Grundman, Peintures, Dessins, Gravures (Editions Histoires Gravées)  écrite par Françoise Lott, est disponible chez Vincent Bercker.  

Denise Fernandez et Vincent Bercker m'ont fait l'amitié de reprendre en partie un texte que j'avais écrit en août 2012 à la demande du Musée Mac Arteum de Châteauneuf-le-Rouge, à l'occasion de l'exposition "Traits...intimes",  je le cite à mon tour : 
"Répéter, que les visages de Denise Fernandez-Grundman, qui ne sont pas des portraits, qu’elle dit peindre d’imagination, semblent émerger  du noir de l’encre, parmi les entrelacs de fils dénoués  qui l’aident à trouver le chemin de son histoire intime, de son père disparu. Ce visage du père (mais aussi d'autres visages) qui  semblait perdu dans un  labyrinthe  que la conscience ne peut aider à trouver, mais que la mémoire du  geste, comme une caresse fugitive et nerveuse sur le papier espère capter; qu’un coup de burin, qu’ une entaille dans la plaque de cuivre pourrait révéler au cours du processus lent et un peu aléatoire de l’encrage et du tirage.  Quand on a perdu, pour retrouver, on se  prend  toujours à espérer en un heureux  hasard, que l’on ne cesse de provoquer. "
Pour lire la totalité de l'article publié en août 2012, c'est ICI

Exposition du 10 au 27 mai 2017
Galerie Vincent Bercker
10, rue Matheron à Aix-en-Provence
du mercredi au vendredi de 15h à 19h et le samedi de 10h à 12h30 et 15h à 19h
 

samedi 13 mai 2017

Pergolesi, Stabat Mater (1736)





Le Stabat Mater  écrit par Pergolesi en 1736, deux mois avant sa mort ( il avait 26 ans), dans le monastère de Pouzzoles. 

Corneille aux Tuileries


mercredi 10 mai 2017

Y.A.S. Azza


Y.A.S. : Mirwais Ahmadzaï et  Yasmine Hamdan
Album "Arabology" sorti en 2009
https://www.youtube.com/watch?v=nArE5lBpSIM

Découverte / la bande son du film "Je danserai si je veux", Maysaloun  Hamoun

Minimal recordings - Ya Jarata (Nazem el Ghazali) - Dany Baladi

 Nazem el Ghazali était un artiste Irakien
Dany Baladi qui reprend ce morceau est Libanais, né à Beirut.
Pour lire quelques détails sur cet enregistrement :

https://soundcloud.com/zeidhamdan/dany-baladi-ya-jarata

découverte / film "Je danserai si je veux" de Maysaloun Hamoud

lundi 1 mai 2017

Le temps suspendu


Dans le jardin abandonné du vieil hôpital au bout de la rue ces volumes se balancent pesamment  au bout des câbles ces restes d'un éclairage ressemblent à présent à des pendules suspendus ils donnent la mesure du  temps passé en fait ils semblent même figés  morts le temps présent me pose des problèmes de temps de fuites futiles de finitude de temps perdu une épée suspendue.