mardi 30 juin 2015

Here comes the sun, Nina Simone



For a special ... Sunny day   !

lundi 29 juin 2015

Lisa Simone

Lisa Simone est la fille de Nina Simone et d'Andrew Stroud.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisa_Simone

http://www.soundsurveyor.com/portfolio/lisa-simone/

Nina Simone, Live in Holland, 1965 (35 min)
Dans la première chanson de ce live  une mère s'adresse à son "brown baby", lui disant tout ce qu'elle désire de bon pour lui dans son avenir (devenir).  Nina Simone  chante en 1965, sa fille est née en septembre 1962.  Certains regards semblent inspirés... même si un sens plus métaphorique, élargissant le destinataire de la chanson au peuple noir en général, peut aussi être envisagé ...

dimanche 28 juin 2015

Daniel Darc, La folle complainte

La folle complainte est une des chansons de l'album posthume Chapelle Sixteen, de Daniel Darc, sorti en septembre 2013.
Cette chanson a été écrite par Charles Trenet en 195. J'aime beaucoup son côté qualifié de surréaliste, cet enchaînement d'idées qui caracole de la bonne qui n'est pas sage,  au petit garçon qui n'aime pas sa maman, en passant par l'écureuil et finit en poussière ... 
Laurent Marimbert s'est chargé de terminer la composition de l'album qui était en chantier et dont Daniel Darc  et lui avaient écrit et composé les titres.

http://www.danieldarc.fr/bio-daniel-darc-chapelle-sixteen/

Daniel Darc, Tournez, tournez

Un titre de l'album Nijinsky, 1994

Daniel Darc, Dernières paroles

Daniel Darc ( 1959 - 2013)

http://www.danieldarc.fr/

Un petit article de ce blog publié en mars 2013, pour évoquer le concert du 23 nov 2012 à L'Usine d'Istres
http://imagesentete.blogspot.fr/2013/03/hommage-daniel-darc.html

samedi 27 juin 2015

Bristol world naked bike ride, june 27

A Bristol  aujourd'hui, on pouvait se déshabiller autant qu'on l'osait pour faire du vélo : bike as bare as you dare !

Le rendez-vous était donné au Full Moon and Attic Bar, en bas de Strokescroft, un espace culturel


alternatif d'échanges, d'achats, de création, de  musique, de peinture, où l'on trouve toutes sortes de choses, des bars et de la nourriture (pour les adeptes du slow food). Les gens qui s'y retrouvent sont pour la plupart investis dans une démarche politique (alternative?), pas forcément militant.
Le projet invitait à rejoindre la centaine de cyclistes qui parcouraient les rues ( sous le soleil) pour célébrer à la fois le vélo, le corps et pointer la grande vulnérabilité des cyclistes dans les rues encombrées des villes. Une initiative engagée et pacifique pour dénoncer la culture de la voiture et la dépendance au pétrole.
certains cyclistes arborent le slogan " More ass, less gas "

 Ma fille faisait partie des spectateurs venus  soutenir l'initiative et c'est elle qui m'a informée de cette manifestation cycliste.
Si je suis seule à m'habiller aussi peu pour faire une sortie en vélo, demain matin,  cela n'aura pas de sens ( sauf pour  limiter les dégâts du bronzage cycliste !). En revanche, je serais enthousiaste si de tels événements trouvaient écho ici... je rêve de telles parades écolo, peace & love, bon enfant pour soutenir la présence des cyclistes en ville,  mais il me semble que sous nos latitudes latines, ce genre d'initiatives est rare( envisageable ?), les automobilistes ( en grande partie) n'ont pas l'esprit de partage sur la route et en ville encore moins ...  alors qu'il se retrouve dans d'autres pays d'Europe, ( Royaume-Uni,  Pays-Bas, Suède  etc...). C'est vraiment sympa et cela témoigne de tout un état d'esprit pas si simple à faire voyager chez nous ...  Le vélo est-il ici un art de vivre, au delà d'un sport ?  Il faut être optimiste et croire que cela est doucement en train de gagner du terrain ...
Un petit mot pour soutenir cette parade de deux roues, vraiment humaniste et pacifique.

Pour en savoir plus sur l'événement:
 https://www.facebook.com/events/1540797549515912/
 https://www.facebook.com/groups/bristolwnbr/
http://bristolwnbr.blogspot.co.uk/


samedi 20 juin 2015

Moriarty, Jimmy

Quand les enfants nous rapportent les morceaux qu'ils écoutent ...
 
J'aime bien cette chanson.
Moriarty, le nom du groupe,  est emprunté à certains des personnages du roman de Jack Kerouac, Sur la Route, Dean, Old Dean , Joany et Amy Moriarty, respectivement Neal, Neal Senior, Jamie et Catherine Cassidy ...
Je trouve le clip intéressant, il stimule l'imagination et l'envie de raconter des histoires en dessinant.
Le principe de la fenêtre ( comme assis dans un train ou une auto) à travers laquelle on voit le paysage défiler ... un aller-retour accompagné par le chant des  bisons. Une histoire américaine avec ses migrations-évolutions urbaines et un retour au pays natal.  Sans nul doute, On the road !

dimanche 14 juin 2015

Which flower are you ?

Quelle fleur êtes-vous ?  Projet mondial de semis de 99 999 fleurs humaines
Invitation ludique lancée à l'échelle mondiale visant à rendre à la vie sens et beauté.
Mai 2015 marquera le coup d'envoi par l'intermédiaire de Post NL et multimédia, un projet d'encensement de 99 999 fleurs humaines en 11 langues


Cliquez sur le lien : http://huubenadelheid-kortekaas.nl/en/
un petit film explique la démarche à suivre pour participer à ce projet ...
et pour plus de détails sur l'aventure proposée, et pour découvrir le travail de l'artiste Huub Korterkaas
 https://www.youtube.com/watch?v=HNhybGBqnyA

Un projet certes idéaliste ... peace & love & beauty

What flower am I ?   a flower of blues ... or a flood flower !

Je suppose que l'on peut envoyer une (des) fleur(s) de sa production et pas seulement celles dessinées par Huub Korteskaas ( sinon le projet aurait un autre sens ... non?)

Thanks to Kim

Mark Lanegan, St Louis Elegy, from the album Blues Funeral (track 4)


I look at the sky
I see a nightbird as it flies
over the old bent cherry trees
shivering in a row
down here the winter will cut you quick
these tears are liquor and I've drunk myself sick

and the dead of winter will cut you quick
these tears are liquor and i've drunk myself sick
( dernier couplet ) for more

Mark Lanegan, Cold Molly ( live - Alhambra,Paris 2013)


samedi 13 juin 2015

parution du N° 12 de L'Oeuf Sauvage

Le douzième et dernier numéro, ainsi l'annonce Claude Roffat, de la revue L'Oeuf Sauvage; l'éditorial est titré "Baisser le rideau" ...

Au sommaire de ce dernier numéro,

A.C.M. - Jean-Louis Lanoux
Denis Pouppeville - Joël Gayraud
Bernard Pruvost - Lionel Bourg
HJean Benoît - Marine Degli
Martelanche - Jean-Yves Loude
De la dictature de la bouffonnerie en art contemporain - Nicole Esterolle

Une présentation de la revue et de son propos éditorial: l'art existe à l'état sauvage, sur le site  :
http://www.oeufsauvage.net/

et sur Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C5%92uf_sauvage

On peut se procurer la revue en écrivant à Claude Roffat, 1 bis, rue Chateauredon, 13001 Marseille.
Ou en téléphonant: 04 91 33 61 88.

vendredi 12 juin 2015

Monozande, Kamel Khélif dessinateur et Jim Goldberg (photographe)


 A la suite de l'article écrit l'autre jour à propos d'une exposition où l'on peut voir certains de ses dessins, à l'Arthothèque Antonin Artaud, Kamel Khélif m'a donné à lire le texte qu'il a écrit en 2014, Monozande, le récit d'un Africain victime des guerres ethniques.  C'est un projet en cours, dans lequel il est associé au photographe américain, Jim Goldberg.  On espère que le livre qui est à venir sera bientôt finalisé et publié ...  Kamel m'a autorisée à copier une partie du texte de Monozande. On le trouve ci-après, sous les dessins.  Il est poétique et poignant, mais la réalité qu'il raconte est bouleversante ...


MONOZANDE
Kamel Khélif, Marseille 2014

Aujourd'hui, le soleil s'est levé. Il se lèvera de nouveau demain.
Les oiseaux qui chantent de nouveau, Césarine, le font comme au temps où tu étais là avec les enfants.

Ils chantent au ciel indifférent, ils chantent aussi aux collines, aux arbres et aux fleurs.
Mais pas pour moi qui ne les entends plus.

Sans doute que je ne suis pas complètement là, ni là-bas.       
Comme une feuille emportée par le vent qui ne sait plus où aller quand elle a quitté son arbre.

Quand les hommes armés sont venus au village, ils ont commencé à tirer et à couper comme des fous tout ce qui se trouvait devant eux : les villageois, les chèvres, les pierres, les arbres, l'air, tout.         

Tout le monde s'est mis à courir. J'ai mêlé mes pas à ceux de la foule mais très vite, je me suis aperçu que je courais seul.

J’entendais  des hurlements. Je voyais des corps en sang, déchiquetés. Il y en avait partout, pareils à des tas de chiffons jetés par terre.

Tout était barbouillé de rouge. Comme si une pluie de sang était tombée du ciel, à moins qu'elle soit sortie de terre.

Je ne voulais pas céder à la machette. Avec la douceur d'une prière, j'ai dit : « Tuez-moi avec vos balles ! Mais épargnez-moi vos machettes ! ».

Quand j'ai senti le choc du fer contre mes os, j'ai vu la terre se renverser sous mes pieds. Je ne savais plus où était le ciel.[...]

Kamel Khélif , 2014
(moins d'un tiers du texte est copié ici) 

 Le premier lien, diptyk blog est un blog marocaiin dédié à l'art et à des expositions:

à propos du photographe Jim Goldberg:
à propos de Kamel Khélif :

dédicaces Victor, viens voir ! à Pélissanne et à l'Estaque


 Hier soir, dédicaces à la librairie à l'ENCRE bleue à l'Estaque.  Un bel espace qui a de la  personnalité,  créé et animé par Laure,  la libraire.  J'y ai retrouvé l'éditrice de l'Initiale, Juliette Grégoire et Caroline Dalla  illustratrice de l'album Qui porte le chapeau ?  une fable sur le harcèlement et la question du  bouc-émissaire.
Il faut dire et redire que les livres édités par l'Initiale, abordent toujours un thème sur lequel on peut réfléchir et parler avec les enfants ... même et surtout si le récit est très accessible au premier abord et même très joliment illustré.  Les questions les plus délicates et les plus sérieuses sont abordées avec humour et délicatesse ...
Juliette Grégoire, qui a fait des études de philosophie propose des fiches-ateliers philo pour dialoguer à partir des lectures ... ( voir ici : http://linitiale.unblog.fr/
La fiche pour Victor, viens voir ! est disponible en cliquant ici. http://linitiale.unblog.fr/television/


 Dédicaces à Pélissanne, pour la 11ème édition de la fête du livre, samedi 6 juin  (je m'entraîne à dessiner les yeux fermés ! Oups ...  )

Demain, Samedi 13 juin, c'est la fête à l'Estaque et l'Initiale tiendra un stand avec livres et dédicaces ... les sardines, c'est à côté !!!
et le lien facebook :  https://www.facebook.com/editions.linitiale?fref=ts

http://linitiale.fr/#main

lundi 8 juin 2015

Kamel Khélif, "Vies volées", Artothèque Antonin Artaud, Marseille et "Monozande", Tate Gallery, Londres

Je reçois ce soir un petit mot de mon ami Kamel Khélif, accompagnant  une série de dessins réalisés cette année. Bien contente de découvrir ses nouveaux projets et de savoir que son talent est montré dans des lieux remarquables, je n'attends pas pour les partager, d'autant que l'exposition à l'Artothèque Antonin Artaud n'est visible que peu de jours, encore. 
On distingue un premier ensemble de sept dessins qui, me dit-il, sont encore une histoire d'hommes et de loups.  Il faut aller à l'Artothèque du lycée Antonin Artaud, il s'agit d'une expo intitulée Vies volées, un écrivain, sept artistes.
L'écrivain, c'est Christian Garcin, dont je connais le recueil de seize nouvelles Vies Volées que j'avais apprécié et étudié il y a quelques années avec une classe. On peut lire, à ce propos,  un article paru dans Le Matricule des Anges, en 1999, ici .    Les sept artistes, Isa Barbier, Dominique Castell, Kamel Khélif, Carine Mina, Didier Petit, Serge Plagnol, Patricia Swidzinski, présentent leur propre lecture d'un fragment d'une de ces nouvelles ... Pour la plupart, ce sont des artistes dont je connais le travail, qui sont aussi de la région.
L'exposition à l'Artothèque Antonin Artaud est visible quelques jours encore,  jusqu'au vendredi 12 juin.
A propos des dates de l'expo, Kamel Khélif m'apprend que l'exposition sera peut-être prolongée jusqu'au mois de septembre. Il y aurait à ce moment là la publication, puis la présentation d'un livret, l'Arthothèque publie en effet des livrets à chacune des expositions organisées.
Tous les renseignements pratiques  se trouvent en cliquant sur ce lien :
http://www.artothequeantoninartaud.fr/vies-volees-un-ecrivain-sept-artistes/
Des loups et des hommes...

On découvre le travail de dessin fabuleux de Kamel Khélif.  La lumière émerge de l'ombre de la tache et du trait, découpant une forme qui se superpose à une autre. C'est un dessin qui  se dévoile par trames successives, les silhouettes qui apparaissent gardent une part de mystère. Aussi précis qu'une gravure en taille douce, Kamel Khélif offre un dessin au trait, unique, jouant de la complexité technique de son exécution et du temps nécessaire pour créer un paysage habité d'une histoire et de personnages qui semblent hanter le dessin.  Leur présence paraît plutôt faire resurgir la mémoire d'une histoire vécue, plutôt que l'histoire elle-même, comme  les daguerréotypes conservent la trace de l'objet qui s'est imprimé sur la plaque, exposée à la brûlure de la lumière.









 Trois nouvelles au moins, des Vies Volées, abordent ce thème des loups, en l'associant à trois destins féminins,  Cassandre, Soeur Agnès des loups et Amélie Sivan ...

Quatre autres dessins, font partie d'un projet d'illustration d'une histoire sur le Congo, Monozande, éditée sous forme d'un livret qui a été exposé à la Tate Gallery de  Londres.
On trouve les détails de l'exposition dans un article de Charlotte Waligora, sur ce lien, via Arts-hebdo-médias :
 http://www.artshebdomedias.com/article/171114-kamel-khelif-londres-temoignage-indirect





Je me permets de restituer le début de l'article de Charlotte Waligora :


Extrait de Monozande Kamel Khélif web_photo_3_2.jpg Expositions Dessin Photographie Kamel Khélif à Londres

Le livre écrit et dessiné par Kamel Khélif, Monozande, s’achève ainsi : « La nuit est tombée, Césarine. Une douleur m’étreint le cœur. Mon esprit n’est plus en ces lieux. Parfois, je rêve et je me perds loin d’ici et je n’en ai pas honte. Dans les villes d’Europe, d’Amérique ou d’Australie. Emportant avec moi le souvenir de ce paysage si familier, avec ses collines, ses arbres et ses fleurs que j’ai l’impression de connaître depuis des siècles et des siècles. Et si quelqu’un, au coin d’une rue, sur une place, pouvait lire dans mes yeux, il serait stupéfait de connaître mon histoire. » Cette histoire est celle de N’Diho, dont le peintre et illustrateur marseillais ne connaît que le prénom et dont il vient, en seize planches, de restituer l’existence .... 


(lire l'intégralité de l'article ici )

Monozande est le premier volet d'un travail en collaboration avec le photographe américain,  Jim Goldberg.  Il faut aller regarder son site : http://www.jimgoldberg.com/
Le livre à paraître comportera des photos de Jim Goldberg et des textes et dessins de Kamel Khélif.
Kamel Khélif vit et travaille à Marseille.

Pour voir la suite du travail Monozande, cliquer sur ici :  http://diptykblog.com/mediatheque/

On peut lire un article écrit précédemment,  http://imagesentete.blogspot.fr/2012/04/rencontre-avec-kamel-khelif.html