samedi 25 septembre 2010

"I wish you were here" / Les ailes du désir (1987), Wim Wenders

Parler avec un ange comme on parle avec l'ombre d'un ami absent ou que l'on ne reconnaît plus. Dans le geste en suspens, le regard croise le vide. Nostalgie . Emotion. "I wish you were here", dit Peter Falk

5 commentaires:

Alain Paire a dit…

C'est une chose merveilleuse, le noir et blanc. J'ai repensé en revoyant ces images à d'autres moments de ce film, par exemple quand Bruno Ganz accompagne des lecteurs dans une bibliothèque, lorsqu'il croise un vieil homme qui relit à voix basse Hölderlin.

Le texte de Peter Handke est magnifique. Les anges veulent devenir des humains, Wim Wenders expliquait à Serge Daney qu'il avait fait ce film parce qu'il pensait que l'éternité est une chose ennuyeuse.

Flo Laude a dit…

Les voix ont un statut très particulier dans le film . Même les silences sont peuplés de mots-pensées, effectivement très beaux.

A lire ton commentaire, je me demande si des poètes comme Baudelaire ou Rimbaud etc... qui expriment si intensément le sentiment d'ennui n'étaient pas des anges ! Comme ils ont vite abrégé leur éternité par la vie.... pour atteindre l'immortalité !

Le "I wish you were here", résonne vraiment dans cet extrait comme une invitation à profiter du moment présent (carpe diem) dans toute sa sensualité éphémère. Eloge de la vie!

Wim a dit…

Ailes du désir : un envol vers quoi de plus grand que soi? L'autre, bien sûr. L'autre versant : les îles du désert, peut-être un lieu où se poser en attendant le navire salvateur.

Robin son's a dit…

L'il déserté,
Elles du désir

Je à l'horizon ?

Anonyme a dit…

J'ai bien envie de me balancer sur un trapèze, c'est amusant et léger