dimanche 2 août 2020

TousArtZimut galerie associative d'art contemporain, Maurs

L'association TOUSARTZIMUT organise chaque été, depuis trois ans, une série d'expositions d'artistes professionnels, dessinateurs, graphistes, graveurs, peintres, photographes, plasticiens, sculpteurs, etc. à l'Epicerie, lieu rénové et mis disposition de l'association par un généreux propriétaire.  La galerie est au coeur de la ville de Maurs, située dans la Châtaigneraie, dans le sud du Cantal.  



La crise sanitaire liée au Covid 19 a annulé pratiquement tous les événements artistiques depuis le printemps, mais l'association Tousartzimut a décidé de maintenir les cinq expositions programmées de juin à début septembre.    Même si les visiteurs moins nombreux, le partage et la curiosité pour l'art sous toutes ces formes sont indispensables à la qualité de la vie !  Et les expos présentent des artistes intéressants ! 

Le programme de l'été:




Quelques photos de la première exposition , Gig Poster, SG Factory.  On trouvera sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, le détail de ces actions éducatives menées au Lycée Saint-Géraud d'Aurillac, en cliquant ici et dont une série d'affiches de concerts, réalisées par les élèves du Lycée Saint-Géraud était présentée.  En amont de la création des affiches, les élèves rencontrent les artistes et élaborent un projet de sérigraphies qui sont tirées en édition limitée pendant le concert et vendues à l'issue de la soirée.  Les festivals Hibernarock ou Europavox ont ainsi sollicité  SG Factory.  Quelques exemples des sérigraphies réalisées :







La deuxième exposition faisait dialoguer les peintures de Nicolas Benedetti et les photos d'Alain Roux autour du thème "Corps à corps":



Nicolas Benedetti 


Les peintures présentées par Nicolas Benedetti montrent des corps aux  présences fortes, que ce soient ses petits personnages exprimant des émotions douloureuses, ses nus dessinés dans une manière qui évoque Egon Schiele, ou plus récemment, ses portraits géants dont les yeux accrochent le regard du visiteur.




Alain Roux 


Alain Roux présente des photos de lutteurs indiens.  Il a été admis durant l'entrainement des religieux qui pratiquent le Kushti, une lutte indienne traditionnelle, qui plus qu'un sport est une ascèse.  L'entrainement se pratique dans l'akhara, une fosse remplie d'argile et de ghee, dont la couleur varie selon les régions. 

La troisième exposition a réuni les oeuvres du peintre  Jean-Claude Savi et des sculptures de plomb de l'artiste Valérie Gendre. 







Jean-Claude Savi


Les peintures de Jean-Claude Savi regorgent de teintes chaudes, de terre, de feu et de soleil qui leur donnent un aspect primitif d'oeuvres pariétales, au premier regard, de loin.  Mais sitôt que l'on y regarde de près on voit apparaître une multitude de saynètes dont les personnages ne sont pas toujours humains.  On pense à Jérôme Bosch et à Moebius et on s'amuse à regarder longuement.







Valérie Gendre


Les sculptures de Valérie Gendre donnent l'impression d'être le résultat d'une épreuve du feu, mais d'un feu refroidi.  Le plomb qu'elle manipule a des teintes qui vont du gris au blanc, comme la cendre et les fonds sont très sombres, parcourus de lueurs étouffées.  C'est un travail en relief d'apparence fragile, pourtant ces délicates sculptures coulées sont parfois des cratères qui creusent dans le vif, laissant apparaître des béances, comme des cicatrices impossibles à refermer.


La suite à venir bientôt dans une autre publication, à l'occasion de la prochaine expo.  

Rendez-Vous pour la quatrième exposition du 6 au 23 août 2020 avec Audrey Rocarro (peintre) et Guy Fredericq (Sculpteur) 

TousArtZimut, association d'Art contemporain
L'Epicerie
Tour de Ville
15600 Maurs


2 commentaires:

pierre vallauri a dit…

J'ai honte Oui oii j'ai honte. J'avais delaisse depuis quelques mois le suivi de ton blog, Florence. Je vois que tu n'as pas perdu en quittant le rivage mediterraneen l'excellence de ta critique raisonnee de tout ce qui fait le terreau d'un art "parrallele" duquel ou auquel, peu importe, se nourrit l'autre avec un grand A. Il y a bien souvent plus de richesse dans le premier.

pierre vallauri a dit…

J'ai honte Oui oii j'ai honte. J'avais delaisse depuis quelques mois le suivi de ton blog, Florence. Je vois que tu n'as pas perdu en quittant le rivage mediterraneen l'excellence de ta critique raisonnee de tout ce qui fait le terreau d'un art "parrallele" duquel ou auquel, peu importe, se nourrit l'autre avec un grand A. Il y a bien souvent plus de richesse dans le premier.