[...]
LE VIEUX
…Nos cadavres tomberont loin de l’autre, nous pourrirons
dans la solitude aquatique…Ne nous plaignons pas trop.
LA VIEILLE
Il faut faire ce qui doit être fait !...
LE VIEUX
Nous ne serons pas oubliés. L’Empereur éternel se souviendra
de nous, toujours.
LA VIEILLE (écho)
Toujours.
LE VIEUX
Nous laisserons des traces, car nous sommes des personnes et
non pas des villes.
LA VIEILLE
Nous aurons notre rue !
[...]
(extrait) Les Chaises, farce tragique, Eugène Ionesco, 1952
Photo, la rue la nuit. F.L.
Photo, la rue la nuit. F.L.
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