lundi 2 octobre 2017

"Les larmes du monde ..." (En attendant Godot, Samuel Beckett - 1952)



POZZO- [...] (Rêveusement.) Les larmes du monde sont immuables. Pour chacun qui se met à pleurer, quelque part un autre s'arrête. Il en va de même du rire. (Il rit) Ne disons donc pas de mal de notre époque, elle n'est pas plus malheureuse que les précédentes. (Silence) N'en disons pas de bien non plus. (Silence.) N'en parlons pas. (Silence.) Il est vrai que la population a augmenté.

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