http://www.mativi-marseille.fr/les-films/chefs-d-oeuvre-oublies.html,9,19,0,0,2511,23
Un film que j'ai envie de recommander car il évoque un village très particulier, authentique et peu "touristique", situé à l'extrémité de la face sud de la Sainte Victoire, Pourrières. Alain Paire et François Mouren-Porvensal de la chaîne marseillaise diffusée sur le web, Mativi, ont réalisé ce film documentaire pour évoquer le travail extraordinaire de Jean de Gaspary, un artiste parisien, également architecte, qui en quarante ans de travail presque solitaire, a relevé le Couvent des Minimes tombé en ruine.
I y est aussi question du retable "La Pièta de Pourrières" du Maître du fils Prodigue, récemment restauré et bien sûr, du poète Germain Nouveau.
Pour le plaisir et pour la circonstance, un sonnet de facture classique : "Pourrières", du poète Germain Nouveau ( 1851 - 1920)
Pourrières
Un vieux clocher coiffé de fer sur la colline.
Des fenêtres sans cris, sous des toits sans oiseaux.
D'un barbaresque Azur la paix du Ciel s'incline.
Soleil dur ! Mort de l'ombre ! Et Silence des Eaux.
Marius ! son fantôme à travers les roseaux,
Par la plaine ! Un son lent de l'Horloge féline.
Quatre enfants sur la place où l'ormeau perd ses os,
Autour d'un Pauvre, étrange, avec sa mandoline.
Un banc de pierre chaud comme un pain dans le four,
Où trois Vieux, dans ce coin de la Gloire du Jour,
Sentent au rayon vif cuire leur vieillesse.
Babet revient du bois, tenant sa mule en laisse.
Noir, le Vicaire au loin voit, d'une ombre au ton bleu,
Le Village au soleil fumer vers le Bon Dieu.
Des fenêtres sans cris, sous des toits sans oiseaux.
D'un barbaresque Azur la paix du Ciel s'incline.
Soleil dur ! Mort de l'ombre ! Et Silence des Eaux.
Marius ! son fantôme à travers les roseaux,
Par la plaine ! Un son lent de l'Horloge féline.
Quatre enfants sur la place où l'ormeau perd ses os,
Autour d'un Pauvre, étrange, avec sa mandoline.
Un banc de pierre chaud comme un pain dans le four,
Où trois Vieux, dans ce coin de la Gloire du Jour,
Sentent au rayon vif cuire leur vieillesse.
Babet revient du bois, tenant sa mule en laisse.
Noir, le Vicaire au loin voit, d'une ombre au ton bleu,
Le Village au soleil fumer vers le Bon Dieu.
On peut lire d'autres poèmes de Germain Nouveau sur cette anthologie en ligne:
Un site lui est consacré:
http://www.poetes.com/nouveau/
à compléter par un film sur Mativi ( que j'avais déjà signalé et que l'on peut retrouver par le biais d'un article publié par Alain Paire, sur son site):
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=340:germain-nouveau-1851-1920poete-et-mendiant&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
Sur la Piéta de Pourrières, il faut se référer au site d'Alain Paire qui a publié plusieurs articles:
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=341:un-chef-doeuvre-inconnu-qla-pieta-de-pourrieresq&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=349:michel-fixot-une-interpretation-de-la-pieta-de-pourrieres&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
http://www.poetes.com/nouveau/
à compléter par un film sur Mativi ( que j'avais déjà signalé et que l'on peut retrouver par le biais d'un article publié par Alain Paire, sur son site):
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=340:germain-nouveau-1851-1920poete-et-mendiant&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
Sur la Piéta de Pourrières, il faut se référer au site d'Alain Paire qui a publié plusieurs articles:
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=341:un-chef-doeuvre-inconnu-qla-pieta-de-pourrieresq&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=349:michel-fixot-une-interpretation-de-la-pieta-de-pourrieres&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
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