mardi 14 juin 2011

Zabriskie point - Scena finale


Zabriskie Point est un film de Michelangelo Antonioni, sorti en 1970.

Une étudiante idéaliste et un militant plus radical se croisent dans la vallée de la mort pendant les troubles étudiants des années 1960 aux Etats-Unis.

Tandis que la contestation grandit dans les milieux universitaires de Los Angeles, Mark achète un revolver. Il est témoin d'une fusillade au cours de laquelle un étudiant noir est abattu par un policier. Mark s'apprête à riposter, mais quelqu'un tire avant lui. Le policier est tué. Craignant d'être poursuivi pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Mark s'enfuit en volant un petit avion de tourisme. Il survole la route qui mène à la vallée de la Mort. Il aperçoit une voiture conduite par Daria, secrétaire d’un promoteur immobilier qu'elle va rejoindre près de Phoenix. Le ballet amoureux que l'avion effectue au-dessus de son véhicule amuse la jeune fille.

Mark et Daria se rencontrent à Zabriskie Point et s'aiment dans les dunes. Les deux jeunes gens reprennent leurs routes respectives. Mark a décidé de ramener l'avion volé à son propriétaire ; il est abattu par la police lorsqu'il atterrit. Daria apprend par la radio la mort de son ami. Elle se rend dans la luxueuse demeure où l'attend son patron et décide finalement de fuir. Elle imagine alors l'explosion de la villa, une vision dans laquelle sont pulvérisés les objets qui symbolisent la société de consommation. Daria repart seule dans le soleil couchant. (Wikipédia)

Musique, Pink Floyd.

La scène des objets tournoyant comme en apesanteur est d'une beauté abstraite et tout à la fois d'une franche violence ...

2 commentaires:

Monelle a dit…

Wah ils ont VRAIMENT fait péter une villa pour le film? En tout cas ils ont bien rentabilisé vu les ralentis.
Sérieusement, plus que l'explosion de la villa, ce sont ces objets arrachés à leur pesanteur qui nous fascinent. Ils volent, littéralement, c'est une chorégraphie aérienne d'où, finalement, s'absente toute forme de violence. Et la fille est d'une beauté redoutable.

Flo Laude a dit…

Est-ce un problème que la violence devienne esthétique (spectaculaire)? Elle nous fascine? Comme cette beauté redoutable?
Le cinéma se doit de cultiver une certaine esthétique ... le discours n'en est pas moins grave parfois.
Bref, vaste question que celle de l'esthétique et de la beauté dans l'art...