à signaler, ce blog d'Eric Chevillard
dans lequel il publie quotidiennement (depuis le 18 septembre 2007 ) trois petits billets de quelques lignes "quelque chose entre le fictif et l'autofictionnel"
blog à trouver ici : http://autofictif.blogspot.fr/
et un site: http://www.eric-chevillard.net/
(via le site La main de Singe, de Louis Watt-Owen)
le blog de florence laude "L'artiste nous prête ses yeux pour contempler le monde" Arthur Schopenhauer
mardi 19 juillet 2016
dimanche 17 juillet 2016
vendredi 15 juillet 2016
dimanche 10 juillet 2016
Baudelaire, "L'horloge", Les Fleurs du Mal, 1857
Par association d'idées avec la musique du morceau publié juste avant ...
L'horloge
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "
Nick Cave, Wide lovely eyes / Push the sky away
Voilà déjà un bon moment que les cigales ont repris leur chant strident et régulier de métronome affolé. Une horloge en avance sur le temps dont on ne peut pas arrêter le balancier pour la faire taire. A l'instant où j'écris, la fenêtre est ouverte sur leurs cris. Ce matin déjà, le long des routes, tapies dans les pins elles ont accompagné de leur grincement ma balade en vélo autour du massif de la Sainte Victoire et je me suis rappelé qu'à l'écoute de l'album Push the sky away de Nick Cave (2013), j'avais été intriguée par le son étrangement analogue de ce morceau ... mais peut-être bien que le soleil et la chaleur se moquent de moi et que je délire grave !
mercredi 6 juillet 2016
Bob Dylan, One more cup of coffee for the road - 1975
Album Desire, 1975
Your breath is sweet
Your eyes are like two jewels in the sky
Your back is straight your hair is smooth
On the pillow where you lie
But I don't sense affection
No gratitude or love
Your loyalty is not to me
But to the stars above
One more cup of coffee for the road
One more cup of coffee 'fore I go.
To the valley below.
Your eyes are like two jewels in the sky
Your back is straight your hair is smooth
On the pillow where you lie
But I don't sense affection
No gratitude or love
Your loyalty is not to me
But to the stars above
One more cup of coffee for the road
One more cup of coffee 'fore I go.
To the valley below.
[...]
Bob Dylan, Hurricane
from the album Desire 1975
Ah! c'est avec cet album que m'avait offert mon oncle pour mon anniversaire que je suis passée du rock français à tout autre chose ! J'en connaissais toutes les chansons par coeur ... mais je ne comprenais pas tout ... la traduction littérale dont j'étais capable à l'époque me laissait parfois très perplexe !
Ah! c'est avec cet album que m'avait offert mon oncle pour mon anniversaire que je suis passée du rock français à tout autre chose ! J'en connaissais toutes les chansons par coeur ... mais je ne comprenais pas tout ... la traduction littérale dont j'étais capable à l'époque me laissait parfois très perplexe !
lundi 4 juillet 2016
Expo 100 papiers + ou - galerie-musée de la Roque d'Anthéron
Ninon Anger, Isa Guigues-Nathan, Pierre Vallauri et Odile Xaxa se retrouvent pour exposer des travaux dont la particularité est d'interroger et de s'inspirer du matériau papier .
La vaste salle située au premier étage de l'Office du Tourisme de la Roque d'Anthéron propose, depuis vendredi 1er juillet et jusqu'au 30 septembre, un bel ensemble d'oeuvres réalisées par quatre artistes dont les approches sont très variées.
Ninon Anger, déchire, colle, peint, utilise parfois l'empreinte des végétaux pour composer des paysages à la limite de l'abstraction. Une grande douceur dans le choix des couleurs et des matières.
Isa Guigues-Nathan combine les aspects graphiques de la trace sur papier pressé. Elle travaille aussi avec des fusains, du graphite ou de l'encre. Elle déconstruit l'écriture pour trouver de nouveaux langages.
Pierre Vallauri sculpte le papier, explorant une diversité de moyens et de matières. La mise en espace des modules en volume est volontiers rythmée. Je suis sensible au caractère ludique de ces explorations.
Odile Xaxa file le papier et le tisse ou le travaille comme de la dentelle. C'est avec une poésie toute personnelle qu'elle laisse parler l'aiguille ou l'emporte pièce. Elle semble inspirée par les petites choses de la vie quotidienne et c'est avec bonheur qu'elle ose des broderies sur kleenex.
Bien d'autres choses encore pour s'émerveiller ... à visiter cet été !
http://www.aixenprovencetourism.com/a-voir-que-faire/explorez/visites-guidees/?detail=20891
dimanche 3 juillet 2016
Au bout de ma rue il y a ...
la jolie chapelle de Notre Dame de la Consolation. Une inscription indique que le portail d'époque Renaissance a été construit en 1518. Elle est dans la toute proximité du vieil hôpital de la ville sur le fronton duquel on lit encore l'inscription Hôtel Dieu ... en raison du devoir d'assistance et de soins dévolus à l'Eglise autrefois.
Que dure encore et toujours son charme ancien et délicat. Je n'ai vu la porte ouverte qu'à de très rares occasions, et les deux dernières fois c'était en 2013 pour des expos d'art.
Pour plus d'informations:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Notre-Dame-de-Consolation_d%27Aix-en-Provence
Que dure encore et toujours son charme ancien et délicat. Je n'ai vu la porte ouverte qu'à de très rares occasions, et les deux dernières fois c'était en 2013 pour des expos d'art.
Pour plus d'informations:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Notre-Dame-de-Consolation_d%27Aix-en-Provence
samedi 2 juillet 2016
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