Pascal Verbena, artiste "singulier" qui travaille les bois usés, flottés, récupérés, abimés et pour tout dire, vivants de leur vécu, m'a appelée pour m'informer de la projection d'un film réalisé par Pierre Meynadier sur les Cabanons de Port-Saint-Louis du Rhône.
Il faut tout de suite cliquer sur le lien ci-dessous pour découvrir de quoi il s'agit et pour visionner la bande annonce de ce documentaire.
http://www.portsaintlouis.info/tag/pierre-meynadier/
On y voit Pascal Verbena se promener parmi les "ruines" de cabanons
délabrés, en quête de matériaux qui lui parlent et qu'il pourra
métamorphoser.
Pierre Meynadier a réalisé un film de 52 minutes, pour FR3.
En cliquant sur le lien ci-dessous on a accès ( pendant quelque temps) à l'émission diffusée le 13/12 sur FR3
http://pluzz.francetv.fr/videos/doc_24_provence_alpes_,1000019361.html
Toutes les informations concernant la diffusion de ce film sont sur l'affiche ci-dessous :
Deux dates à retenir:
Le 24 novembre à 20h30 - à l'espace Gérard Philippe - Avenue Gabriel Péri - à Port-Saint-Louis du Rhône.
Le 13 décembre à 15h20 sur FR3
Pascal Verbena qui est un passionné de pêche à la mouche et en eau douce est adhérant de cette association du pays et des cabanons de Port-Saint-Louis. Il considère qu'ils sont de grands réceptacles du souvenir. Construits de bric et de broc, ils sont à ses yeux des témoignages d'un art populaire façonné par un savoir vivre qu'il ne faut pas délaisser et oublier. Fragiles, situés dans des endroits difficiles d'accès, ils sont des poches de liberté où foisonnent l'invention et la poésie de la débrouillardise. Pascal Verbena, quand il crée un triptyque à partir des pièces déchues arrachées à ces cabanons délabrés et abandonnés retrouve les gestes de Robinson reconstruisant à partir de ses débris, une civilisation qui s'est abîmée en mer en même temps que le bateau et ses marins ....C'est probablement l'art qui permet une vision qui dépassera l'apocalyptique déconvenue de la débâcle présente.
Cette pièce d'art en hommage aux Cabanons de Port-Saint-Louis, le Triptyque de Pascal Verbena, donc, sera exposée le 24 novembre à l'Espace Gérard Philippe à l'occasion de la projection privée du film de Pierre Meynadier. Qu'on se le dise .... !
Pascal Verbena : http://galeriechave.com/artiste-pascal-verbena.html
Pierre Meynadier: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Meynadier
le blog de florence laude "L'artiste nous prête ses yeux pour contempler le monde" Arthur Schopenhauer
jeudi 20 novembre 2014
Une série de conférences sur le peintre Egar Mélik ( 1904 - 1976) au Château de Cabriès
Le président de l'association du musée Mélik à Cabriès, Jean-François Cousinié, me fait parvenir un article paru aujourd'hui dans La Provence, annonçant une série de trois conférences sur la peinture de ce peintre singulier.
Trois dates à retenir pour mieux connaître son oeuvre, ses influences et cerner sa personnalité et sa vie au quotidien.
-Samedi 22 novembre à 15h, Margaret Montagne évoque Victor Brauner qui a probablement cotoyé Mélik à Paris, en 1925. Ce sera l'occasion pour la conférencière de présenter un double coffret sur Victor Brauner, qui vient de paraître aux éditions Phares sous la direction d'Aube Elléouët-Breton (fille d'André Breton et de Jacqueline Lamba).
-Samedi 29 novembre à 15h , Olivier Arnaud parlera des traces du surréalisme dans l'oeuvre de Mélik.
-Samedi 6 décembre à 15h, Jean-Marc Pontier proposera de découvrir le quotidien de Mélik à travers sa correspondance familiale.
dimanche 16 novembre 2014
fêter la poésie, les éditions La Dogana à la Fondation Saint-John Perse, Cité du Livre - Aix-en-Provence
Pour fêter la poésie et les éditions La Dogana, la fondation Saint-John Perse invite Michel Orcel, Florian Rodari et Frédéric Wandelère, en partenariat avec les Ecritures Croisées. Alain Paire sera le modérateur de la rencontre.
Samedi 22 novembre à 16h30
Amphithéâtre de la Verrière
Cité du Livre
(bibliothèque Méjanes)
8, rue des Allumettes
Aix-en-Provence
Vernissage de l'exposition le 22 novembre à 18h30
Des aquarelles d'Anne-Marie Jaccottet et des oeuvres de Claude Garache sont parmi les oeuvres exposées.
L'exposition se prolonge jusqu'au 14 février 2015
Fondation Saint-John Perse, informations pratiques sur le lien ci-dessous:
Editions La Dogana:
samedi 15 novembre 2014
Exposition "Figures du double: métamorphoses", les artistes de Perspectives à Peyrolles
Très heureuse d'annoncer cette deuxième exposition sur le thème "figures du double : métamorphoses". Une trentaine d'artistes de Perspectives présenteront leurs travaux (voir les noms des artistes invités sur le carton ci-dessus). A ne pas manquer.
Exposition au château de Peyrolles du 21 au 29 novembre 2014
vernissage samedi 22 novembre à 11h30
pour tous renseignements, contacter Peyrolles au 04 42 57 89 82
ou se rendre sur le blog de l'association PERSPECTIVES ( 06 11 63 66 07):
mardi 11 novembre 2014
Luc Dubost, " Le syndrome Hannibal / Not for highway use"
Depuis quelques mois je suis une aventure par mail et messages postés par Luc Dubost, sur une expérience artistique très singulière. Une expérience artistique et humaine. De quoi s'agit-il ? De faire traverser les Alpes à un éléphant !
Un éléphant sculpté, grandeur nature, tracté à la force des bras, sur les chemins de randonnée. 300kgs encombrants, sur les traces de "l'éléphant d'Hannibal". Recherche de l'exploit, mais aussi réflexion sur la performance d'artiste. Ainsi l'écrit l'artiste marseillais Luc Dubost sur le site ouvert pour relater cette aventure :
"
Un éléphant sculpté, grandeur nature, tracté à la force des bras, sur les chemins de randonnée. 300kgs encombrants, sur les traces de "l'éléphant d'Hannibal". Recherche de l'exploit, mais aussi réflexion sur la performance d'artiste. Ainsi l'écrit l'artiste marseillais Luc Dubost sur le site ouvert pour relater cette aventure :
"
Cette performance prend
des allures d'exploit résonnant avec ceux des premiers aventuriers, et
prend ses racines dans la folie d'Hannibal.
Remake conceptuel et poétique de l'exploit stratégique d'Hannibal, resté dans l'imaginaire collectif.
Cette véritable aventure
physique, et artistique vient d'un désir de transporter l'atelier dans
une ré-invention permanente mais aussi de questionner la porosité, les
limites , les contours d'une oeuvre.
Le temps de réfléchir au rôle et au statut de l'artiste dans le monde contemporain.
Dans ce trajet géographique réel vient se superposer toutes les métaphores de l'aventure artistique.
Franchir les frontières géographiques pour faire basculer les questionnements."
Je vous invite à découvrir, si ce n'est pas déjà fait, le projet de cet artiste. Un court film à visionner ci-dessous, mais surtout une invitation à visiter l'aventure plus complète sur son site :
Qui est l'artiste Luc Dubost ? Une précédente création à la savonnerie "Le fer à cheval", à Marseille.
jeudi 6 novembre 2014
dimanche 2 novembre 2014
rencontre autour du thème " La construction politique Platon & Hobbes" avec Ronald Bonan et Benoît Spinosa, librairie Goulard
A l'occasion de la parution de deux livres, Platon de Ronald Bonan et Hobbes de Benoît Spinosa,aux éditions Les Belles Lettres :
la librairie Goulard propose une rencontre entre les deux philosophes
vendredi 14 novembre à 19h.
Librairie Goulard
37 cours Mirabeau
Aix-en-Provence
04 42 27 66 47
samedi 1 novembre 2014
Le Vaurien, Clément Baloup, BD, La Boîte à Bulles
J’ai découvert les livres Clément Baloup l’an dernier, à
l’occasion du Prix Littéraire des Lycéens en région Paca auquel une de mes
classes avait eu la chance de participer et
j’avais rédigé une chronique à propos de
l’excellent Little Saïgon. Cette année, Clément Baloup a accepté de
conduire un atelier artistique dans une autre classe de seconde inscrite auPrix Littéraire des Lycéens. Cela me
donne l’occasion de suivre ses publications. Clément Baloup travaille à Marseille dans un
atelier collectif, les Zarmateliers.
Le Vaurien,
scénarisé et dessiné par Clément Baloup
est paru en juin 2014 aux éditions LaBoîte à Bulles. Il raconte les aventures
de Mong Khéo, un homme ni moins bon, ni meilleur que les autres, un voyageur
solitaire, à la fois plein d’histoires et sans histoire, puisque le lecteur
n’apprendra pas grand-chose sur lui. Un
peu à l’image des chevaliers du moyen-âge il semble se déplacer sans but
précis, jusqu’à ce qu’une aventure lui tombe dessus, ce qui ne manque pas
d’arriver !
Ses principales caractéristiques sont un solide appétit, une
bonne dose de ruse acquise par l’expérience (on comprend qu’il a déjà roulé sa
bosse et vécu plus d’aventures que dix hommes réunis), il pratique des arts martiaux et son statut
d’étranger sans attaches, son errance, sont les principaux moteurs de l’action.
Cet album bâti sur une cascade d’aventures s’accompagne
aussi d’une réflexion implicite sur le statut de l’étranger ;
Mong Khéo, celui que l’on ne connaît pas, dont on ne sait rien est,
paradoxalement, celui à qui on va se confier et demander de l’aide quand
l’issue paraît compromise. Son regard
sur les situations pourrait correspondre à cet adage : « ignorant
que c’était impossible, il l’a tenté ».
En tant qu’étranger, il apporte sa différence, cette « claudication »
qui le fait cheminer de travers (ou sur les chemins de traverse) comme l’autre
boiteux de l’Histoire, Œdipe, condition
essentielle pour résoudre l’Enigme.
Cependant, Le Vaurien (littéralement, celui qui ne vaut
rien) est totalement défini dans la grande tradition des héros asiatiques
pratiquant avec excellence les arts
martiaux, comme Ti Lung, Bruce Lee ou Jackie Chang. Les combats
ont une place importante dans l’album, non seulement pour marquer la force
physique, mais aussi la force morale (sans moralisme !) de Mong Khéo ;
c’est avec peu de conviction qu’il accepte de jouer les « maîtres »
et de faire route et cause commune avec un jeune homme. Mais, si Le Vaurien,
reprend le motif du conte initiatique, c’est dans l’idée de le parodier, on est
toujours dans une narration « oblique » par rapport à ses modèles. Les
caractéristiques du personnage conduisent le lecteur dans un monde décalé, où
les hommes ressemblent parfois étrangement à des animaux et les animaux à des
hommes, mêlant réalisme et fantastique avec facilité. Le dépaysement
géographique et culturel jouant à fond, le lecteur se laisse prendre par la
dimension surnaturelle qui surgit.
L’illustration à l’aquarelle permet
de jouer sur les couleurs et les transparences pour suggérer un univers qui ne cesse de jouer
avec les codes réalistes.
Un album très réussi que je vous conseille de lire.
"Djerbahood", le village d'Erriadh en Tunisie
Le village d'Erriadh sur l'île de Djerba en Tunisie a accueilli cet été cent-cinquante artistes de trente nationalités, à l'initiative de la Galerie Itinerrance.
Plus d'informations sur le projet et les artistes sur le site : http://www.djerbahood.com/
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