Auteur, interprète, artiste ... voici ce que l'on peut lire de son parcours sur le site Wikipedia :
"Auteur de grande qualité, dans la lignée de la chanson poétique de tradition française, il écrit, interprète ses propres chansons, partagées souvent avec Romain Didier, qui compose, écrit, interprète également. Accompagné pendant près de 10 ans par le pianiste Jean-Louis Beydon, il sillonne France et alentours. Il est ensuite accompagné au piano par Nathalie Miravette ou Léo Nissim.
Allain Leprest fait un bout de chemin avec Saravah, la plus ancienne maison française de production musicale en activité. Chez Saravah, Leprest et Richard GAlliano collaborent pour un album, Voce a mano. Il écrit également des textes pour d'autres artistes comme Francesca Solleville ou Enzo Enzo.
Reconnu et admiré par ses pairs et ses aînés, dont Jean Ferrat, Juliette Gréco, Henri Salvador, Claude Nougaro, Francesca Solleville, Anne Sylvestre, Allain Leprest n'a pas une large reconnaissance des médias, ni du grand public. À la manière de Jean-Roger Caussimon, il a construit une œuvre, en artisan émérite et très exigeant."
Post scriptum : Tu m'as demandé si j'étais au courant à l'instant où je préparais la publication de cette chanson, qu'Allain Leprest s'était suicidé le jour même. Bien sûr, je l'avais appris un peu plus tôt, aux informations et m'étais mise en quête de retrouver des chansons pour les réécouter. J'ai été très émue et touchée par ses paroles et par ses mélodies. Et, par ce que je recevais de présence de cet artiste auteur-compositeur. Et puis, ce film qui montre ses peintures que je trouve belles, dans l'expressionnisme et la traduction d'émotions vives, vibrantes, denses ! Générosité dans le faire, le don de soi et de ses émotions...parfois graves. Et puis, cette vue par l'immense fenêtre, une ouverture sur le ciel qui est comme une mer renversée, surtout quand il fait gris, surtout quand il pleut et que les gouttes sont autant de fils tendus - à la dérive. A-t-on déjà vu un poisson mordre à cet hameçon ?
Je n'ai pas écrit qu'il avait décidé d'en finir le jour même... je prolongeais un peu par le silence des mots mais en musique .... Sujet sensible et douloureux que le suicide, il faut sans doute un peu de temps pour l'annoncer. Quelque chose en moi résiste à ce mot, à ce geste.
Et puis, annoncer un artiste, une chanson et dire tout de suite ...mais il est mort, c'est comme donner la vie et la reprendre en même temps . Je n'ai pas osé, moi.
Un artiste que l'on n'a pas assez entendu dans les médias qui devraient pourtant être là pour ça... des passeurs de connaissances, de musiques, de mots, d'artistes de talent... Je ne suis pas la première à le dire... Petite contribution, donc, pour la postérité... et faire chanter un artiste quand il s'est tu.
Des liens vers des articles (cliquez sur les liens)
Allain Leprest a rejoint le copain de son père (Rue 89 - Mouloud Akkouche)
Allain Leprest, soldat méconnu de la chanson française (Marianne)
1 commentaire:
Une réponse en forme de grand merci pour ces chansons, pour cet auteur interprète que je ne connaissais pas, hélas disparu.Il fut un temps lointain, j'écoutais Francesca Soleville,Héléne Martin, Jean Vasca Marc Ogeret, James Ollivier, des gens comme lui qui avait de la peine à émerger face à la déferlente...
Enregistrer un commentaire